Pride Month : pourquoi on s'engage

Saviez-vous que le mouvement de légalisation du cannabis et la lutte pour l'égalité LGBTQ+ étaient étroitement liés ?

Dans les années 90 aux Etats-Unis, de nombreux homosexuels atteints du VIH se sont tournés vers le cannabis pour se soulager. Une solution plus naturelle et moins toxique que les premiers traitements à l’époque, très violents. On parle bien des années 80-90 en plein boom de la crise du VIH, heureusement depuis, la médecine a fait d’énormes progrès !


Si on remonte un peu plus loin dans l’histoire, en 1976, les électeurs de San Francisco ont adopté la « Proposition T ». L’idée : diviser la ville en districts et créer le premier conseil de surveillance spécifique aux quartiers de San Francisco. Un changement qui a uni les quartiers de Castro et Haight Ashbury, en garantissant qu’un hippie ou un homosexuel serait élu au conseil d’administration. Et une décision plutôt avant-gardiste pour l’époque.

 

Harvey MilK, le premier élu ouvertement homosexuel de Californie (joué par Sean Penn dans le film oscarisé « Milk ») a largement oeuvré dans la légalisation du cannabis pour le rendre accessible à la communauté. Et même s’il a stoppé sa consommation personnelle pour éviter les scandales avant les élections en 1975, son idéologie, pour laquelle il a continué de se battre était déjà très progressiste. Pour finir, il est aussi longtemps resté proche de l’activiste Dennis Peron - grâce à qui le cannabis thérapeutique a été légalisé en Californie en 1996 !

Fun fact : Barack Obama et Bill Clinton avoueront avoir déjà consommé du cannabis quelques années après. En 2014, Obama déclarait dans une interview à The New Yorker « Je ne pense pas que fumer du cannabis soit plus dangereux que l'alcool ».

Si l’activisme gay a pu faire évoluer les mentalités à l’époque, cela n’enlève en rien, evidemment, tous les mouvements de justice sociale, et les actions portées par les femmes homosexuelles et les personnes non binaires, déjà dans les années 80.

 

 

Comme vous le savez, HO KARAN et une marque engagée. Engagée auprès du cannabis dans un premier temps : Laure, fondatrice de la marque, est aussi porte parole du Syndicat National du Chanvre créé en 2018. Une organisation qui rassemble une soixantaine de professionnels du secteur, pour défendre les valeurs fortes de patrimoine, de responsabilité et de qualité. Car si nous sommes le premier pays producteur de chanvre en Europe, l’objectif serait de devenir leader dans les industries émergentes - notamment le chanvre bien-être et le cannabis thérapeutique. Nos actions : définir des règles claires (ce qui n’est toujours pas le cas aujourd’hui concernant la fleur de chanvre dans laquelle se trouve le CBD), permettant aux législateurs d’être conscients des enjeux et problématiques liés à cette plante aux mille et une vertus (sans promouvoir le chanvre dit « récréatif »).

Et plus largement, HO KARAN est une marque ancrée dans son époque et engagée sur les principes de justice et de liberté. Tout le mois de juin, nous célébrions le Pride Month. Vous le savez, cette année, nous avons lancé notre huile libertine. Au-delà d’être novatrice par sa composition, l’Huile Libertine est avant tout un produit engagé : nous souhaitons libérer la parole autour de toutes les sexualités. Nous avons donc décidé de reverser 5€ par vente réalisée sur l'huile libertine au Ravad, autrement dit le Réseau d'Assistance aux victimes d'agressions et de discrimation en raison de leur identité de genre ou sexuelle. Leur combat ? Apporter un soutien aux personnes LGBTQI+ en leur offrant un avis juridique et si nécessaire une mise en relation avec des professionnel.le.s du Droit et de la Santé dans toute la France. Un réseau à soutenir à longueur d’année !

 

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